Le Colonel Dupin

Sur cette très émouvante vue, nous reconnaissons au premier plan Jean-Jean Rozier et le Colonel Charles-Louis Du Pin (1814-1868).
Homme à la vie privée tumultueuse, il fut néanmoins un client apprécié des Établissements Rozier.
(A l'arrière plan, on peut distinguer Horace Rozier tentant de ramener à la raison deux consommateurs échaudés.)

En balade, Greenhorn 2009

Une chasse au tigre

La lecture de la Revue du Monde Coloniale était pour les frères Rozier une source inépuisable d'émerveillement.

Dans le tome 4 de l'année 1862, ils y découvrirent le stupéfiant récit d'une chasse au tigre à laquelle participèrent des officiers français alors en Cochinchine. Nos fiers soldats y abattirent de pas moins de 117 balles un tigre de 225 kilogrammes.
Ils furent néanmoins récompensé de leur courage par un festin dont nous reproduisons ici le menu :

Bifteck de tigre, sauce piquante ;
Salmis de perroquets et perruches ;
Paon rôti, bourré d'oiseaux-mouches ;
Cuissots de guenon au civet ;
Serpent d'eau, sauce remoulade ;
Caïman grillé à la vinaigrette ;
Cuisses de toucan cuites, une côte braisée ;
Salade d'aréquier.

Dessert
Ananas, bananes, carambales, mandarines, goyaves, arbre à pains et cocos.

Forts impressionnés, les Rozier décidèrent de commander 3 pièges à tigre aux établissements Godillot.

A table !

Cette image exceptionnelle permet de se rendre compte de la très bénéfique influence qu'exerçait Anne Rozier sur la fratrie, et singulièrement sur son époux.
Non seulement en sa présence ils s'abstenaient de jurer, mais ils mangeaient également très décemment.
Ce qui prouve bien que quand on veut, on peut.

Melancholia

A la veillée

Les frères Rozier nourrissaient une véritable passion pour les armes à feu modernes. Leur enthousiasme était généralement bien mal récompensé et provoquait chez leur mère les plus vives craintes.
A juste titre, il faut bien le dire.